Selon une étude menée par Article 1, les lycéens se disent particulièrement inquiets face à l’ouverture de Parcoursup. En effet, les jeunes n’ont pas suffisamment accès à des informations fiables et objectives et ne connaissent pas nécessairement les options qui s’offrent à eux. Si ce constat est fait chaque année, en 2024, il est marqué par un autre critère particulièrement inquiétant. En effet, la montée des inégalités sociales vient cette année impactée les choix des lycéens sur la plateforme Parcoursup.

 

Les lycéens se disent inquiets face à l’ouverture du Parcoursup et en manque d’accompagnement

Selon Article 1, 58% des 700 000 lycéens inscrits sur Parcoursup estiment ne pas avoir été suffisamment accompagnés dans leurs choix d’orientation. Plus inquiétant encore, cette proportion ne fait que grandir chaque année :

  • 70% se disent stressés et paniqués (contre 66% en 2023)
  • 21% sont perdus et ne savent pas quoi faire après leur baccalauréat (vs 19% en 2023)
  • 47% sont encore hésitants sur leurs choix d’orientation (à égalité en 2023)

 

Les réseaux sociaux arrivent en tête quant au canal préféré pour se renseigner sur les formations et l’orientation, avec une domination de TikTok (73%), Instagram (62%) et YouTube (43%). Notons tout de même que les moyens de communication physiques sont toujours jugés comme étant les plus utiles puisque 43% des lycéens disent communiquer avec des étudiants et 26% échangent avec leurs professeurs sur le sujet.

 

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L’inflation réduit le panel de choix des lycéens et ferme la porte à de nombreux jeunes issus de milieux populaires

Interrogés à ce sujet, les lycéens ayant participé à cette étude répondent à 74% que le contexte économique actuel joue sur leurs choix d’études et de projet professionnel. En effet, 50% ont décidé de se tourner vers une formation à moindre coût et 47% privilégient le lieu d’études pour ne pas avoir à déménager et éviter de payer un loyer, alors qu’ils n’étaient que 13% dans cette situation l’année dernière.

Plus marquant encore, 3% des lycéens interrogés disent envisager d’abandonner leurs études à cause du contexte économique. Une des conclusions que l’on peut tirer face à cette étude est que, malgré la communication renforcée des établissements du supérieur pour se faire connaître et promouvoir leur scolarité à moindre coût (modulation des frais de scolarité, échelons boursiers supplémentaires, alternance, bourses au mérite, etc.), ces dispositifs tardent encore à se faire connaître et à toucher les populations qui en ont le plus besoin.

 

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