En 2022, l’enseignement supérieur privé regroupait 766 800 étudiants, soit 26% des effectifs du supérieur. Avec une croissance bien plus rapide que le secteur public (63% d’inscriptions en plus depuis 2012 contre +11% pour le public), les démarches de candidature dans chaque établissement peuvent être lourdes et chronophages. C’est pour cela que la FNEP (Fédération Nationale de l’Enseignement Privé) propose la création de la plateforme Parcours Privé, alternative à Parcoursup pour le privé.
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Formations hors Parcoursup : la plateforme Parcours Privé les regroupe !
La nouvelle plateforme Parcours Privé vise à rassembler l’ensemble de l’offre de formations de l’enseignement privé indépendant. En effet, les programmes hors Parcoursup manquent souvent de visibilité et ne sont donc pas forcément connus des étudiants et de leurs familles. En les regroupant sur Parcours Privé, l’objectif est de pouvoir mieux informer les candidats et leurs proches.
Concrètement, Parcours Privé est une plateforme web d’information et de mise en relation ouverte toute l’année. Les futurs étudiants peuvent ainsi entrer en contact avec des écoles autrement que par le biais d’un algorithme. De plus, Parcours Privé n’impose pas de calendrier aux établissements, ce qui permet aux étudiants de prendre leur temps et de se renseigner correctement.
Plus de 2 500 formations sont déjà référencées sur Parcours Privé
Alors que Parcours Privé vient tout juste d’être lancé, ce sont déjà près de 2 767 formations dispensées dans 462 campus sur toute la France qui sont présentées sur la plateforme. Ces dernières représentent la quasi-intégralité des domaines professionnels et métiers. Toutes les écoles qui souhaitent présenter leurs formations sur Parcours Privé doivent en faire la demande auprès des instances de la FNEP.
Dans un souci d’équité et d’ouverture sociale, la FNEP ne souhaite pas que Parcours Privé soit réservé aux étudiants issus de milieux aisés. En effet, les étudiants issus de milieux populaires se retrouvent souvent à suivre des cursus qui ne leur correspondent pas car ils sont publics. Dans beaucoup de cas, ils quittent cette formation sans avoir obtenu de diplôme alors que l’enseignement privé aurait pu leur permettre de développer leurs compétences et être diplômé. Pour éviter cela, la FNEP propose la mise en place d’un crédit d’impôt de 50% des frais de scolarité. De même, certains étudiants pourraient bénéficier d’une scolarité entièrement gratuite quand les foyers disposent de revenus très faibles.
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