Le fait d’être diplômé(e) d’une Grande Ecole signifie avoir un grade de Master, généralement accrédité AACSB/EQUIS et/ou AMBA, avec un excellent socle de connaissances en marketing/management/finance, un stage, une césure ou un apprentissage dans une belle compagnie, un séjour Erasmus dans une université étrangère cotée… Oui mais voilà, malheureusement comme des milliers d’autres diplômés qui arriveront sur le marché de l’emploi au même moment et avec les mêmes atouts ! Des études identiques, les mêmes CV, des lettres de motivation qui se ressemblent toutes plus les unes que les autres « votre entreprise m’attire depuis toujours, vous qui êtes leader dans votre secteur, j’aimerais mettre à profit mes connaissances pour… » un discours déjà entendu des milliers de fois, le fond reste creux. Alors comment sortir du lot ?

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Les managers privilégient les compétences aux connaissances

Une enquête RegionsJob 2017 confirme que 82% des managers privilégient en réalité les compétences, les qualités humaines, le charisme et la personnalité du candidat, mais avec malgré tout le diplôme d’une école suffisamment connue pour avoir une indication (sans avoir à chercher) sur la qualité de la formation et du niveau académique de l’étudiant. Dans un environnement professionnel en constante évolution les connaissances seront amenées à évoluer régulièrement, elles ne constituent donc plus nécessairement un critère si important aux yeux des recruteurs. Les « soft-skills » ont désormais la côte, notamment la capacité d’apprendre à apprendre, à savoir gérer l’inconnu et le changement perpétuel (technologique, culturel et managérial).

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Les écoles adaptent leurs programmes pour répondre à ce besoin de compétences

Certaines écoles, plus que d’autres, permettent aux étudiants d’arriver solidement armés dans la vie active. Par exemple à Audencia l’étudiant peut accéder à son profil de compétences et ainsi évaluer ses atouts et axes d’amélioration, repérer d’éventuelles disparités entre les points de vue académique et entreprise issus de tous les acteurs du marché de l’emploi (organismes de formation, structures d’accompagnement emploi, entreprises), et enfin comparer son auto-évaluation et celle de ses pairs. Un outil dédié permet d’identifier les compétences acquises pendant sa formation, ses stages, ou ses expériences extraprofessionnelles. Au final, les étudiants obtiennent une analyse personnalisée des compétences acquises et à développer pour accéder au poste convoité à l’issue de la formation. Cette approche « pédagogie par compétences » semble avoir fait ses preuves puisque l’école a obtenu la 2 e place au classement de l’Etudiant en matière de satisfaction des diplômés, dont les employeurs expérimentent au quotidien l’adéquation de leurs profils avec les attentes de l’entreprise. Grâce à ce type d’innovation pédagogique les écoles de commerce permettent à chacun de développer ses compétences tout au long de sa vie pour s’adapter à un environnement professionnel en constante évolution et où les connaissances seront amenées à évoluer.

 

Enfin dernière petite astuce pour décrocher le job de rêve, il faut savoir se démarquer et rendre sa candidature unique ! L’originalité est ce petit quelque chose qui dit : « Tiens cette personne a une super histoire, une approche différente, un projet de vie intéressant… », quelque chose qui donne envie de la recruter. L’étudiant doit donner l’impression que travailler avec lui sera différent, et qu’à l’inverse travailler dans l’entreprise sera différent pour lui plutôt que travailler ailleurs.