Aujourd’hui, l’écologie, la transition écologique, le développement durable et le climat sont autant de sujets qui sont pris très au sérieux par la jeune génération mais également pas certaines écoles de commerce (en 2019, seules 11 % des formations proposaient cette année-là des cours obligatoires sur les enjeux socio-écologiques*).
Ecoles et étudiants conscients des enjeux de demain
Plusieurs d’entre elles ont ainsi compris qu’il leur devenait indispensable d’intégrer les limites planétaires au cœur de la formation des acteurs de l’économie de demain.
Les défis écologiques qui attendent les générations à venir impliquent incontestablement une transformation de l’économie et des métiers. Il faut donc que les écoles de commerce évoluent et préparent leurs étudiants à ces nouveaux enjeux et évolutions. Ils doivent ainsi disposer de toutes les connaissances nécessaires en entrant dans le monde du travail. Les enseignements dispensés et les « managers de demain » auront en effet un impact direct sur la transition écologique et les modes de production et de consommation de notre futur (proche).
Les étudiants ont quant à eux pris conscience du rôle qu’ils ont à jouer face à la crise climatique. Ils veulent être dans l’action, « transformer la planète » et avoir un impact positif sur la société. Ils sont mobilisés, ils veulent s’engager et ont donc montré leur volonté d’être convenablement formés sur ces sujets d’actualité.
Certaines écoles de commerce ont compris le message qui leur était passé et ont compris qu’il leur était nécessaire de se transformer, elles, leur pédagogie, leurs locaux, et leur stratégie, pour faire des questions environnementales une de leurs préoccupations principales afin de se montrer exemplaire en accompagnant les étudiants en demande et en répondant aux manquements actuels.
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Des exemples de mutation pour répondre à ces enjeux
- Certaines écoles ont ainsi décidé d’embaucher des professeurs spécialistes de ces nouvelles problématiques « green » pour permettre à leurs étudiants de recevoir les meilleures connaissances possibles sur ces sujets.
- D’autres écoles ont également fait le choix de réformer leurs enseignements et d’y inclure la dimension environnementale dans tous leurs cours fondamentaux et obligatoires. L’écologie commence ainsi à faire partie des programmes des écoles de commerce, de manière transdisciplinaire. La sensibilisation à ces nouveaux défis ne suffisait plus, il a fallu s’adapter aux aspirations de la nouvelle génération pour leur apprendre à faire du management et du business autrement. Des écoles comme l’ESSEC, l’EDHEC ou Audencia ont même pris part à la Fresque du Climat en organisant des ateliers sensibilisant les parties prenantes de leur établissement au changement climatique de façon scientifique, ludique et pédagogique, dans le but de leur permettre d’acquérir les connaissances nécessaires pour agir ensuite efficacement.
- Quelques écoles de commerce ont également pris la décision de créer de nouveaux programmes traitant des notions de management, d’entrepreneuriat, d’innovation mais aussi du business vert, de l’environnement et du développement durable. C’est ainsi que sont apparus :
- Le MSc International Sustainability Management et le MSc Entrepreneurship and Sustainable Innovation à l’ESCP
- Le MSc en Management et en Développement durable à Excelia Business School
- Le MS Acteur pour la Transition Energétique à Audencia
- Enfin, quelques écoles de commerce ont fait le choix de mettre en place des partenariats avec des organismes engagés dans le but de lancer des projets axés autour de ces nouveaux sujets de société.
C’est le cas d’Audencia qui a collaboré avec The Shift Project (un think tank** qui « cherche à éclairer et influencer le débat sur la transition énergétique et qui est soutenu par des leaders économiques qui veulent faire de la transition énergétique leur priorité stratégique ») afin de travailler sur un projet commun : le ClimatSup Business.
Ce projet visera à accompagner l’école de commerce nantaise, cas d’étude, à passer à l’étape supérieure dans la transformation de l’ensemble de ses contenus d’enseignement, de ses pratiques, de ses spécialisations et de son campus pour l’aider à accélérer sa transition, peu de temps après avoir annoncé dans son plan stratégique ECOS 2025 la création de Gaïa, son école de la transition écologique et sociale.
Pour conclure, si vous voulez savoir quelles sont les écoles de commerce françaises qui se démarquent sur ces questions, le classement Positive Impact Rating 2021 réalisé par les Nations Unies permet d’y voir plus clair sur les meilleures écoles au monde en matière d’impact social positif et d’avancées en matière de développement durable.
En 2021, parmi les écoles françaises présentes dans ce classement, on retrouve l’EDHEC, Rennes School of Business, l’IESEG School of Management, ou bien encore Audencia.
Alors, si ces sujets vous tiennent à cœur, privilégiez une école qui tire son épingle du jeu dans ces domaines. Pour que vos choix d’aujourd’hui aient un impact positif sur notre demain.
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* Rapport du Shift Project, qui a passé au peigne fin les formations de 34 établissements d’enseignement supérieur.
** Groupe de réflexion privé qui produit des études sur des thèmes de société au service des décideurs.