Les étudiants rêvent toujours autant d’une carrière à l’international pour bénéficier d’un réel tremplin pour leur vie professionnelle. Pour autant si le réseau des anciens fait la force d’une école, qu’en est-il lorsqu’on travaille à des milliers de kilomètres ?

 

L’international pendant ou après l’école ?

Semestre d’études

Il est possible d’opter pour un semestre d’études à l’étranger (parfois même une année entière) afin de découvrir un nouveau pays, s’enrichir culturellement, appréhender une autre façon d’apprendre et surtout d’améliorer son niveau de langue. Les écoles de commerce proposent de nombreux accords avec des Universités ou écoles partenaires pour simplifier les échanges et les démarches.

 

Stage à l’étranger

En complément, un stage à l’étranger est également idéal pour confronter ses acquis dans un contexte international. C’est aussi probablement le meilleur choix si l’on souhaite démarrer sa carrière à l’étranger car il permet notamment de faire ses preuves directement sur place auprès de son potentiel futur employeur (car décrocher un job en étant en France n’est pas une mince affaire…).

 

VIE

Le Volontariat International en Entreprise (VIE) donne la chance aux jeunes diplômés (jusqu’à 28 ans) de réaliser une mission à l’étranger par le biais d’une entreprise française, le tout encadré et simplifié (contrairement à une expatriation classique). Le VIE est un contrat à durée déterminée de 6 à 24 mois, qui contrairement à son appellation est rémunéré, plutôt très bien même puisque de nombreux frais seront à la charge de l’entreprise (billets d’avion, parfois le logement etc).

 

Travailler à l’étranger

Sans ses premières expériences citées plus haut, il sera difficile de trouver un poste à l’international, sans avoir prouvé son autonomie, sa motivation et son aisance à travailler dans une langue étrangère. Malgré tout il est toujours possible d’être embauché(e) à un poste qui demande moins de qualification, avant d’accéder au bout de quelques mois à meilleur poste.

 

Et le lien avec l’école ?

Après tout, si beaucoup d’étudiants choisissent une école c’est avant tout pour son réseau, les opportunités de se réunir et d’échanger. Alors qu’en est-il si l’on part travailler à l’étranger et que ses camarades de promo sont dispersés dans le monde entier ?

Certaines écoles confrontent les fuseaux horaires et défient les lois de la distance à l’image de BSB qui a lancé un « apéritif géant mondial » avec toute sa communauté en septembre 2018. Seul(e)s ou en groupe, en famille, l’école a donné la possibilité de retrouver ses camarades à Dijon, Bordeaux, Paris, Londres, Luxembourg, Lyon, Marseille, Nantes, Lille, Montréal…).
On peut aussi parler d’Audencia qui a organisé en ce mois de mars 2019 un événement mondial « Audencia Around the World » avec succès, rassemblant des diplômés de l’école sur les 5 continents, mais aussi les étudiants actuellement en échange à l’étranger dans des universités et écoles partenaires ainsi que des stagiaires. Pendant 8 jours, 450 alumni se sont retrouvés dans le cadre d’événements très variés : afterwork à Séoul ou Dubaï, nettoyage de plage à Sydney et San Francisco, yoga déconnecté à New-York etc.

 

Avec ce type d’opérations, les écoles réussissent à rassembler leurs communautés d’alumni et prouvent que leur réseau s’étend au-delà des frontières.