Aujourd’hui, les écoles supérieures de commerce proposent de nombreux bachelors (en communication, gestion…). Ces formations se multiplient car elles attirent de plus en plus les étudiants séduits par la durée courte du cursus (3 ans) et par son aspect professionnalisant. Elles permettent ainsi aux étudiants de travailler directement après l’obtention de leur diplôme ou de poursuivre leurs études.

Mais savez-vous qu’une évolution majeure les concernant a été l’objet d’un décret en octobre dernier ? Certains bachelors en école de commerce peuvent en effet désormais prétendre au grade de licence. Une vraie reconnaissance accordée par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) attendue avec impatience par les établissements.

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Bachelors disposant du grade de licence : Quels intérêts pour les écoles ?

  • Faire valoir la qualité de leurs bachelors grâce à une évaluation de niveau basée sur des critères officiels. Désormais le Bachelor en école de commerce sera équivalent à un diplôme universitaire !
  • Être plus visibles à l’international et favoriser la mise en place de partenariats avec des établissements à l’étranger
  • Disposer d’un très bon outil de communication pour se différencier des écoles ne disposant pas de ce grade en plus des classements

 

Quels bénéfices pour les étudiants ?

  • La possibilité d’effectuer son parcours en alternance grâce à l’inscription du bachelor au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP)
  • Une poursuite d’études simplifiée vers une école supérieure de commerce ou en master, et plus particulièrement en Université
  • Une meilleure reconnaissance du diplôme à l’international et auprès des futurs employeurs

 

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Que doivent faire les écoles pour obtenir le grade de licence pour leur bachelor ?

Pour obtenir ce grade de licence, les écoles devront en faire la demande auprès du MESRI. Tous les bachelors de l’école seront alors analysés et seuls ceux répondant à un cahier des charges très précis seront éligibles à cette reconnaissance étatique, au cas par cas. Présence d’enseignants-chercheurs, possibilité de poursuite d’études à la suite du bachelor, diversité sociale (via bourses/apprentissages…) et absence de formations similaires dans les universités de la région seront les principaux critères pris en compte dans l’évaluation de la formation. Ce fameux sésame ne sera donc pas attribué facilement et le nombre de bachelors « récompensés » sera ainsi relativement limité. D’autant plus que la « mise aux normes » de certains bachelors de qualité ne répondant pas à 100% au cahier des charges du Ministère risque de « refroidir » certaines écoles n’étant pas en mesure de refondre leurs bachelors. Ce sera malgré tout l’occasion rêvée pour de nombreux établissements de la Conférence des Grandes Ecoles de faire valoir la qualité de certains de leurs bachelors et de se démarquer de la concurrence.