Depuis quelques années, il est de plus en plus courant de voir des étudiants issus de prépa littéraire passer les concours ECRICOME et BCE (habituellement dédiés aux préparationnaires économiques et commerciales). Or, les littéraires se retrouvent aussi dans les épreuves des prépas EC ainsi que dans les compétences qu’ils sont censés maîtriser. Éloquence, esprit de synthèse, grande capacité de travail ou encore connaissances en géopolitique et sciences sociales, les littéraires sont en réalité tout aussi à même d’intégrer les écoles de commerce. De plus, leurs compétences spécifiques telles que leur qualité rédactionnelle ou culture générale en font des profils précieux et valorisés au sein des promotions.
Découvrez toutes les raisons pour lesquelles les étudiants issus de prépa littéraire devraient s’intéresser aux écoles de commerce !
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Pourquoi faire une école de commerce en tant que littéraire ?
Les étudiants au profil littéraire ont tout autant leur place au sein des écoles de commerce que les étudiants ayant suivi des premières parties d’études commerciales. En effet, outre quelques spécialisations qui nécessitent une véritable aisance en mathématiques (finance quantitative, modélisation financière ou audit par exemple), tous les programmes sont accessibles aux littéraires ! Toutes les spécialités comme le marketing, la supply chain, les ressources humaines, la stratégie, l’entrepreneuriat ou encore la RSE sont à leur portée.
De plus, les écoles de commerce, conscientes de la valeur des profils littéraires, développent de plus en plus des parcours qui leur correspondent totalement. Avec des programmes et partenariats tout particulièrement accessibles aux littéraires, les écoles de management ne cessent de les attirer. En effet, rappelons que les étudiants de prépa littéraire qui intègrent une école de commerce doivent préparer deux concours, à savoir celui des ENS et celui des écoles de management. Or, malgré cette difficulté supplémentaire, ils réussissent souvent très bien les concours et intègrent majoritairement des écoles du Top 10.
C’est pour cela que les écoles ne lésinent pas en termes de parcours spécialisés et partenariats prestigieux. Par exemple, les écoles proposent des cursus orientés littéraires tels que :
- Master en Sciences Humaines et Sociales
- Master en Management de l’Art et de la Culture
- Double-diplôme avec une université en histoire de l’art, philosophie, lettres ou encore droit
- Les Instituts d’Études Politiques (IEP) qui proposent des parcours en management public ou relations internationales
- Des Masters of Science spécialisés
Comment intégrer une école de commerce en tant que prépa littéraire ?
Les étudiants issus de prépa littéraire ont la possibilité de passer les mêmes concours que les préparationnaires EC. Chaque année, ils représentent environ 10% des candidats, soit un total de 1000 préparationnaires littéraires. Par exemple, en 2023, ce sont 190 places qui sont ouvertes aux littéraires (AL, BL, ENS Lyon) par le concours ECRICOME et 260 par le concours BCE. Pour un total de 938 candidats en 2023, les littéraires ont donc 48% de chance d’intégrer une école de commerce.
Dans un souci d’équité, les rangs des étudiants littéraires et EC sont interclassés. Qu’est-ce que cela signifie ? Les littéraires passent un certain nombre d’épreuves qui sont identiques à celles passées par les prépas EC, à savoir :
- Les langues
- Le résumé ou la synthèse de textes
- La dissertation de culture générale (pour HEC, ESSEC, ESCP, EDHEC et emlyon)
- Les mathématiques (pour les prépas B/L)
Leurs notes à ces épreuves sont ensuite mélangées à celles des étudiants de prépa EC. De cette façon, il n’y a pas de « quota littéraire » qui pourrait sanctionner les étudiants issus de prépas littéraires. Par exemple, Audencia réserve 50 places aux étudiants littéraires, ce qui est le nombre le plus élevé des écoles de commerce de la BCE. Cela représente environ 10% de ses places.
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L’école de référence pour les littéraires est Audencia !
Chaque année, Audencia accorde une importance particulière à ses étudiants littéraires et souhaite leur proposer le meilleur des accueils. En effet, ces derniers représentent environ 10% de ses promotions, ce qui explique l’importance de leur intégration. Tout d’abord, rappelons que tous les étudiants ont les mêmes opportunités une fois arrivés en école, ils peuvent donc tous suivre les mêmes cursus. Il n’y a pas de « cours littéraires » et de « cours interdits aux littéraires ». Si un étudiant littéraire souhaite suivre une formation qui n’a plus rien à voir avec ce qu’il a fait en prépa, il peut le faire ! En effet, Soraya Chakil, étudiante de prépa littéraire qui a rejoint Audencia, explique « Mon intégration a été facilitée par les cours de soutien en maths réservés aux littéraires. Ce fut l’occasion de nous retrouver et d’échanger sur des sujets que nous partageons ».
Cependant, il est courant pour les littéraires de vouloir se spécialiser dans un domaine en lien avec leur première partie d’étude. Pour cela, Audencia a développé des programmes qui leur plaisent particulièrement tels que :
- Un parcours spécifique littéraire dès la première année avec, en parallèle de la formation en management, des enseignements transversaux en histoire, en sociologie, en philosophie ou encore en arts, accompagnés d’une LV3.
- Des parcours thématiques ou géographiques en RSE, management public ou concentrés sur une aire géographique.
- Une voie double-compétence en lettres, Beaux-Arts ou encore dans le Design.
- Un Master of Science (en dernière année) en Art Management.
- Des doubles-diplômes qui plaisent spécialement aux littéraires, tels que les IEP de Rennes, Saint-Germain et Aix, l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nantes, UCLA en Californie avec un parcours en Art and Design ou encore l’Instituto Lorenzo de Medici (Florance) en Creative Arts and Design.
- Le Global Mobility Track qui permet aux étudiants qui le suivent d’étudier dans trois pays différents en un an et demi.
Par exemple, Soraya Chakil explique « J’ai choisi Audencia pour ses partenariats avec des universités à l’étranger proposant des cours multidisciplinaires et son Master en management de l’art et de la culture. En effet, cela me permettra de me spécialiser dans le secteur culturel comme je le souhaite, et d’avoir la possibilité de le faire à l’étranger ».
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