« En France, l’empreinte numérique annuelle d’un salarié est de l’ordre de 800 kg de gaz à effet de serre et de 14 000 litres d’eau, soit 29 kms en voiture par jour et 6 packs d’eau minérale par jour travaillé* ».

Cette empreinte numérique est responsable de lourdes répercussions sur l’environnement, sur le changement climatique, sur l’épuisement des ressources… C’est pour cette raison que l’Institut du Numérique Responsable, en partenariat avec le Commissariat Général au Développement Durable (CGDD) du Ministère de la Transition écologique et solidaire, le World Wide Fund for Nature (WWF), l’Agence de la Transition Ecologique (ADEME) et la Fondation Internet Nouvelle Génération (FING) ont lancé en juin 2019 la Charte Numérique Responsable (Charte NR). Cette charte compte à date plus de 60 signataires pionniers (entreprises -Decathlon, Leroy Merlin-, associations, TPE/PME ou acteurs publics -Pole Emploi-) dont certains établissements de l’enseignement supérieur.

La volonté des signataires est simple : affirmer leur engagement RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) en réduisant l’impact du numérique. Pour cela, en accord avec les 5 points de la charte NR, ils s’engagent ainsi :

1)      A optimiser leurs outils numériques pour limiter leurs impacts et consommations

2)      A développer des offres de services accessibles pour tous, inclusives et durables

3)      Pour des pratiques numériques éthiques et responsables

4)      Vers un numérique responsable indispensable pour assurer la résilience des organisations

5)      A favoriser l’émergence de nouveaux comportements et valeurs

Signer la Charte NR pose un « cadre » et incite les organisations signataires à s’auto-évaluer et à essayer de s’améliorer en permanence en termes de respect de l’environnement et d’éthique envers la société. Cela leur permet ainsi d’être acteurs de la transformation positive des sociétés et des économies alors même que la transition numérique et le combat pour l’environnement sont devenus des enjeux-clés de notre société. Cela se traduit ainsi par des choix de projets, de financement et d’investissements « responsables ».

Certains établissements de l’enseignement supérieur (comme l’Université de la Rochelle, l’école d’ingénieur ESAIP ou encore l’école de commerce nantaise Audencia Business School…) ont adhéré volontairement à cette charte dans le but de prouver leur engagement en faveur du numérique responsable. Ils ont ainsi mis en place des formations en lien avec ces sujets-clés et lancé des initiatives pour réduire l’impact environnemental du numérique.

Quoi de mieux que de former et de sensibiliser à ces causes les jeunes entrant sur le marché du travail ? En leur donnant les moyens pour leur permettre de poursuivre et développer des actions adaptées dans leurs futures fonctions, on s’assure ainsi de leur engagement et de leur prise en considération de ces enjeux majeurs de notre société dans leur façon de réfléchir et d’agir. Un bon moyen de faire en sorte que la nouvelle génération se sente encore plus impliquée, pour aider à la construction d’une société meilleure et plus responsable, pour le bien-être de tous… Dommage qu’il y ait encore si peu d’organisation signataires !

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