Le Financial Times vient de dévoiler son célèbre classement des meilleurs Masters in Management au monde ! Avec 100 écoles classées, la France domine ce palmarès avec HEC Paris qui se retrouve cette année à la première place mondiale du classement FT 2023 et devance ainsi l’University of Saint Gallen, première depuis 2017 ! Avec 21 écoles présentes dans ce classement, la France perd 3 écoles (24 étaient classées en 2022)… Analysons toutes les évolutions de cette édition !   Lire plus : Classement FT 2022 des Masters in Management en France !  

Classement Financial Times des meilleurs Masters in Management 2023

Rang FranceRang mondeSchool Name
11HEC Paris
24ESCP Business School
35Essec Business School
47EMLyon Business School
511Edhec Business School
625Neoma Business School
727Audencia
829Grenoble Ecole de Management
932Iéseg School of Management
1033Excelia Business School
1136ICN Business School
1237TBS Education
1348Kedge Business School
1451MBS (Montpellier Business School)
1552Institut Mines-Télécom Business School
1654Essca School of Management
1765EM Normandie Business School
1867ESC Clermont Business School
1867IAE Aix-Marseille Graduate School of Management
2071Rennes School of Business
2178Esdes Lyon Business School
  La grande nouveauté de cette édition 2023 est certainement la première place d’HEC Paris, qui détrône la prestigieuse University of St Gallen qui détenait la première place depuis 6 ans ! La progression de la France continue puisque l’ESCP BS (4) et l’ESSEC BS (5) ont toutes les deux remporté une place cette année, au détriment de la Rotterdam School of Management et la Stockholm Schools of Economics. Notons que, cette année encore, emlyon (7) se maintient devant l’EDHEC (11) et remporte 2 places par rapport à l’édition 2022. De son côté, la Grande Ecole lilloise gagne 1 place. Les évolutions continuent puisque NEOMA dérobe la 6ème place française (25 mondiale) à l’IESEG (9ème française), qui dégringole à la 32ème place mondiale (contre 26 en 2022). De même, Audencia remonte et atteint la 7ème place française (27 mondiale) et gagne donc 4 places par rapport à 2022. On remarque également que SKEMA n’est même pas présente dans le classement FT 2023, après avoir déjà perdu 21 places en 2022. Dans les 3 écoles présentes en 2022 qui n’apparaissent pas en 2023, on retrouve :
  • SKEMA
  • Paris Schools of Business (PSB)
  • EM Strasbourg BS
  • Burgundy School of Business
 

Analyse du classement Financial Times 2023 des Masters en Management

Rang Monde 2023Evolution FT 2023 par rapport à 2022Ecole
1+26ESC Clermont Business School
2+21ICN Business School
3+20Audencia
4+19Institut Mines-Télécom Business School
5+13TBS Education
6+8Grenoble Ecole de Management
7+7Neoma Business School
8+7EM Normandie Business School
9+6Essca School of Management
10+3Excelia Business School
11+3Esdes Lyon Business School
12+2emlyon business school
13+1HEC Paris
14+1ESCP Business School
15+1Essec Business School
16+1Edhec Business School
17=IAE Aix-Marseille Graduate School of Management
18-5MBS (Montpellier Business School)
19-6Iéseg School of Management
20-22Rennes School of Business
NEWKedge Business School
  Cette nouvelle édition du Financial Times voit de nombreux changements. Du côté français, une école entre au classement (KEDGE BS) et 4 disparaissent (SKEMA, PSB, EM Strasbourg et BSB). Les évolutions ne s’arrêtent cependant pas qu’à cela, puisque certaines écoles sont allées jusqu’à gagner plus de 20 places. Parmi les évolutions les plus positives, on peut citer Audencia qui remporte 20 places. Nicolas Arnaud, directeur des programmes d’Audencia, s’exprime quand à cette belle croissance : « Le classement MiM du Financial Times est le plus reconnu sur la scène internationale et française, et c’est donc une boussole importante pour les candidats. Nous sommes ravis qu’il reconnaisse à travers l’évolution de ses critères les écoles comme Audencia qui agissent et s’engagent aujourd’hui sur les grands enjeux tels que la transition écologique et sociale, et dotent leurs étudiants des compétences nécessaires pour transformer les entreprises. Cette distinction valide ainsi les orientations stratégiques historiques de l’école, et les innovations menées au sein de notre programme ces dernières années ». D’autres écoles, telles que TBS Education et NEOMA BS réalisent aussi de bonnes performances, à savoir +13 pour TBS Education et +7 pour NEOMA. Selon TBS, cette croissance se veut due à :
  • L’accompagnement des étudiants et leur épanouissement
  • L’innovation pédagogique et l’accompagnement dans leur trajectoire professionnelle
  • La reconnaissance de l’excellence académique du corps professoral
  • L’engagement en termes de RSE (empreinte carbone et parité).
  De son côté, NEOMA souligne :
  • L’internationalisation de son corps professoral
  • L’empreinte carbone
  • Les expériences de mobilité à l’international pendant le cursus
  • La force du réseau de diplômés
  • La répartition homme-femme au sein des étudiants, des professeurs et de la gouvernance.

 

Quelle est la méthodologie du Financial Times Rankings 2023 ?

Pour établir son classement mondialement reconnu, le Financial Times demande aux écoles qui souhaitent être classées de présenter leur programme full-time et d’être accréditées EQUIS ou AACSB au minimum. Enfin, le classement considère les programmes généralistes et non pas spécialisés. Une fois les établissements pré-sélectionnés, le Financial Times requiert deux études par école : une remplie par l’établissement lui-même et une remplie par ses alumni qui ont été diplômés en 2020.  A partir de ces données, le Financial Times a défini 19 critères, dont les plus importants sont pondérés de la façon suivante :
  • Le montant du salaire des alumni 3 ans après leur graduation (16%)
  • L’évolution de leur salaire entre leur graduation et la date de l’étude (10%)
  • Le retour sur investissement des frais de scolarité (6%)
  • La progression de carrière (6%)
  • L’internationalité des carrières des diplômés (6%)
  • L’internationalité du programme via des stages et échanges (6%)
  • Les objectifs accomplis des alumni (5%)
  • La proportion de diplômés embauchés après 3 mois de leur graduation (5%)
  • Le pourcentage de femmes dans la faculté (5%)
  • Le pourcentage de femmes au sein de la promotion d’étudiants (5%)
  • Le pourcentage de chercheurs internationaux (5%)
  • Le pourcentage d’étudiants internationaux (5%)
  Lire plus : Evolution des écoles de commerce françaises dans le classement Financial Times sur 10 ans