L’été est déjà bien entamé. Bientôt il sera temps de dire adieu à la madrague, aux amours de vacances et au farniente pour doucement reprendre le rythme, mettre un réveil et penser au lendemain.
Vous avez envie de tout sauf de commencer à réfléchir à l’admission post bac. Et pourtant, il faudra bien car la terminale va passer en moins de temps qu’il n’en faudra pour souffler les bougies de vos 18 ans.
Pour ceux qui savent déjà qu’ils iront en classe préparatoire, la question revient simplement à choisir son établissement. Mais pour les autres, qui n’ont pas forcément opté pour ce sursis, ou qui l’envisagent avec quelques hésitations, il existe d’autres solutions pour intégrer une grande école directement après le baccalauréat, comme le concours écoles de commerce Atout+3, qui vous donnera accès à un bachelor dans l’un des 9 établissements prestigieux présent dans la banque. Une possibilité à ne pas négliger avant de remplir sa demande d’admission post bac.
L’admission post bac : un parcours solitaire
On a beau essayer de vous aider, choisir son orientation reste in fine une tâche personnelle, qui demande avant tout de produire un effort d’introspection à la hauteur de l’enjeu. Car c’est d’abord et avant tout de vous dont il s’agit, et même si l’on peut vous aiguiller ou vous conseiller, ce sera à vous de faire votre choix vous-même.
C’est une période pivot qui peut être extrêmement stressante dans la mesure ou l’élève de terminale doit à la fois tâcher de faire de son mieux dans toutes les disciplines scolaires tout en allant à des salons, en faisant des recherches internet ou en lisant des documents sur les différentes filières professionnelles.
Pour que votre esprit reste disponible à ces questions, apprenez ici comment gérer votre charge de travail.
C’est d’autant plus difficile que tout le monde autour de vous n’a pas la même image de vos capacités et de ce qui pourrait vous plaire : vos parents souhaiteraient vous voir intégrer médecine, ou à la limite une grande école de commerce. En face, votre professeur de mathématiques ne cesse de vous féliciter pour votre curiosité et votre logique, et vous fait comprendre qu’il serait dommage qu’un aussi bon élément ne se dirige pas vers la recherche.
Durant les quelques mois qui vous conduisent sûrement – et rapidement – vers l’admission post bac, on va donc à la fois vous demander de vous responsabiliser, d’être autonome, de faire preuve de maturité tout en cherchant tant bien que mal à vous épauler.
Or, pour choisir son orientation et trier le bon grain de l’ivraie, il est indispensable d’être au clair quant aux possibilités qui s’offrent à vous. Arthur Rimbaud disait, à raison, « on n’est pas sérieux quand on a 17 ans ». Mais c’est peut-être ce petit effort, au bon moment qui pourrait vous permettre d’accomplir votre rêve.
Faire un choix informé
Beaucoup de lycéens nourrissent à l’égard de l’admission post bac un sentiment de flou ou d’incompréhension. Car la première source d’angoisse des lycéens qui entrent en terminale n’est plus aujourd’hui la crainte des résultats du bac, mais le manque de visibilité quant à leur avenir.
En effet, être bachelier en 2017, c’est se préparer à entrer dans un monde où il est plus difficile de trouver un emploi qu’il y a 15 ou 20 ans, en raison d’une conjoncture économiques moins propice et de changements structurels dans l’organisation des sociétés occidentales.
Vous aurez sans doute même entendu des discours soutenant qu’il est désormais inutile de faire des études. Pourquoi passer par l’admission post bac, des examens, des concours pour être travailleur précaire voire sans emploi ?
Qu’on se rassure, il s’agit d’une idée reçue. Comme le montre ce graphique, le taux de chômage est moins élevé pour un bac +2 que pour un bac +0, et moins pour un bac +0 que pour quelqu’un n’ayant pas du tout le bac.
Il n’y a donc aucune raison de craindre l’avenir, à condition d’y être préparé. Commencez dès la rentrée à rencontrer des professionnels, des anciens élèves, car c’est grâce à ces rencontres et au dialogue que vous saurez à quoi vous attendre, et pas en vous renseignant uniquement grâce à des brochures et des sites web.